Services Techniques
Conseiller municipal délégué : Julien Boulanger
Directeur des Services Techniques : Lionel DAVIAULT
Ouverture : lundi et vendredi de 9h à 12h30 et de 13h30 à 17h30,
mardi, mercredi, jeudi de 8h30 à 12h30 et de 13h30 à 17h30.
Les chenilles processionnaires
Les chenilles processionnaires, notamment celles du pin (Thaumetopoea pityocampa) et du chêne (Thaumetopoea processionea), posent un risque sanitaire et environnemental croissant en France. Ces insectes, qui tirent leur nom de leur comportement en déplacement en file indienne, vivent en colonies et se nourrissent des feuilles des arbres, menant à la défoliation et affaiblissement de ces derniers. Leur présence est devenue plus marquée avec le changement climatique, favorisant leur prolifération à travers le territoire français.
Le principal danger associé à ces chenilles réside dans leurs poils urticants. Ces derniers, en cas de contact avec la peau ou les muqueuses, peuvent libérer un venin provoquant des réactions inflammatoires potentiellement graves chez l'homme et l'animal, allant de simples démangeaisons à des symptômes plus sévères comme des problèmes respiratoires ou des réactions allergiques. Il est donc crucial d'éviter tout contact avec ces chenilles et leurs nids.
Pour se protéger contre les chenilles processionnaires, quelques mesures préventives sont recommandées : éviter de toucher ou de s'approcher des chenilles et de leurs nids, maintenir une distance avec les arbres infestés, porter des vêtements longs lors de promenades en forêt, et bien laver les fruits et légumes du jardin si une infestation est présente à proximité.
La période d’exposition majeur au danger urticant de ces chenilles se situe au moment de leur procession migratoire le long des troncs pour aller s’enterrer dans le sol (de janvier à mai, voire août).
|
Comment lutter contre les chenilles processionnaires ?
En raison du caractère nuisible de cet espèce pour la biodiversité et la santé, les pouvoirs publics ont l’obligation de mettre en place des actions de lutte contre sa prolifération dans l’espace public. À Ville-d’Avray, c’est Grand Paris Seine Ouest (GPSO) qui intervient dans l’espace public pour contenir l’infestation des chenilles processionnaires.
Contactez les services de Grand Paris Seine Ouest (numéro vert : 0 800 10 10 21) ou signalez-le sur l’application SO Net.
Quand des nids se développent dans des arbres situés chez un particulier ou dans une copropriété, c’est au propriétaire ou au syndic de copropriété de faire intervenir un professionnel pour traiter les chenilles.
Parmi les différentes approches pour contenir cette prolifération, il y a la pose de colliers en forme de gouttière autour des troncs d’arbre infectés qui permettent de capter les chenilles pendant leur procession pour les enfermer dans un sac. On peut aussi favoriser la présence de prédacteurs naturels comme les mésanges en installant des nichoirs spécifiques.
Pour en savoir plus
Les moustiques tigres
Le moustique tigre est un insecte invasif source de nombreuses nuisances pour l’être humain. Son développement peut être vecteur de maladies comme la dengue, le chikungunya ou encore le virus Zika. Nous devons tous être acteurs pour lutter contre sa prolifération.
Le moustique tigre réapparaît chaque année à la fin du printemps. Avant cela, il a veillé à coloniser divers contenants naturels ou artificiels pour constituer sa zone de ponte tels que les coupelles pour pots de fleurs, les récupérateurs d’eau de pluie, les mobiliers de jardin, les bâches, les piscines non entretenues… La femelle pond directement sur les parois asséchées de ces contenants susceptibles de se remplir d’eau.
Une fois au contact de l’eau, les oeufs se développent rapidement. Il faut compter environ une semaine pour que les larves prennent une forme adulte.
La femelle peut pondre tous les 12 jours. Elle pond en moyenne cinq fois au cours de sa vie. On estime qu’elle pondra ainsi 750 oeufs, ce qui explique la diffusion rapide du moustique tigre.
|
|